Les huées ont fait place aux casquettes Les huées ont fait place aux casquettes
TVA Nouvelles
Un autre match au Centre Bell, une autre raclée. Sauf que cette fois, c’est le Canadien qui a joué le rôle de l’agresseur. Avec Patrik Laine dans le rôle de l’intimidateur en chef.
Il y a de ces joueurs qui n’ont pas besoin de monter la rondelle d’un bout à l’autre de la patinoire pour électriser la foule. Les spécialistes de l’attaque massive, particulièrement ceux dotés d’un tir puissant et précis, peuvent le faire en ayant pratiquement les deux pieds sur le pouf.
C’est ce que le Finlandais a fait dans cette victoire de 6 à 1 face aux Sabres. Bien installé dans ce qui est devenu son bureau, il a attendu les passes précises de Nick Suzuki et de Cole Caufield pour enregistrer son premier tour du chapeau dans l’uniforme du Canadien.
Trois buts inscrits en supériorité numérique, ce qui a donné lieu à une avalanche de chapeaux et de casquettes.
Ce fait d’armes ne s’était pas vu chez le Canadien depuis Tomas Plekanec, le 29 février 2008. Également contre les Sabres de Buffalo.
Depuis la dernière victoire de la Coupe Stanley à Montréal, internet a été rendu accessible au grand public, la Super Nintendo n’est plus la console de jeux la plus vendue et la Macarena de Los de Rio n’est plus la chanson de la plus populaire au monde. C’est beaucoup de temps sans euphorie. Surtout pour un marché aussi important dans l’histoire du hockey. Mais vous verrez qu’on n’est pas les seuls à s’ennuyer dans le sport professionnel nord-américain depuis 30 ans.
La qualité au-delà du volume. Il semble que ce soit une nouvelle tendance dans la LNH. Un peu comme les joueurs de la NBA qui, depuis une dizaine d’années, préfèrent reculer d’un pas et tenter des tirs de trois points au lieu d’y aller avec un tir de deux points au taux de réussite un peu plus élevé.