Attaque timide du Canadien: qualité ou quantité? Là est la question
TVA Nouvelles
La qualité au-delà du volume. Il semble que ce soit une nouvelle tendance dans la LNH. Un peu comme les joueurs de la NBA qui, depuis une dizaine d’années, préfèrent reculer d’un pas et tenter des tirs de trois points au lieu d’y aller avec un tir de deux points au taux de réussite un peu plus élevé.
Même s’il était doté de l’un des tirs les plus précis du circuit à ses beaux jours, Martin St-Louis ne semble pas s’inscrire tout à fait en faveur de cette mode.
«Le volume, parfois, ça amène des deuxièmes et des troisièmes chances qui sont plus dangereuses, a indiqué l’entraîneur-chef du Canadien plus tôt cette semaine. De notre côté, on essaie d’aller chercher un équilibre.»
«Je veux qu’on aille chercher du volume. Mais, je ne veux pas qu’on le fasse les yeux fermés, a-t-il ajouté. Il faut être capable de voir s’il y a une option un peu plus dangereuse.»
David Desharnais a partagé son quotidien avec Connor Hughes à Fribourg durant trois saisons. Quand le gardien est arrivé dans l’ouest de la Suisse à l’aube de la saison 2020-2021 pour obtenir ses premiers départs en Ligue nationale A, jamais le Québécois aurait cru que Hughes ferait son chemin jusqu’au Rocket.
C’est un secret de Polichinelle que le Canadien de Montréal aimerait ajouter à son noyau de joueurs un attaquant hargneux, comme Elliotte Friedman le rapportait en début de saison. À moins que Patrik Laine n’ait réveillé l’équipe pour de bon, le CH pourrait passer l’éponge sur la regrettable décision d’ignorer Brady Tkachuk en 2018 en repêchant Porter Martone cet été. Mais cela nécessitera de la chance, beaucoup de chance à la loterie.