«C’est devenu plus facile de perdre Barron» – Jeff Gorton
TVA Nouvelles
Ajouter un défenseur de la trempe d’Alexandre Carrier, surtout un droitier, simplifie la vie de beaucoup de monde chez le Canadien de Montréal, a reconnu Jeff Gorton.
Le vice-président des opérations hockey a confié, jeudi à Detroit, que le prix à payer pour faire l’acquisition du Québécois était parfaitement justifié. Le CH a dû laisser aller Justin Barron, un espoir de 23 ans qui tarde toutefois à vraiment s’implanter dans la Ligue nationale de hockey.
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«Nous avons appris qu’il était difficile de faire jouer quatre ou cinq jeunes défenseurs chaque soir. C’est dur de gagner des matchs. Pour nous, de prendre ces décisions pour le flanc droit, c’est devenu plus facile de perdre JB», a expliqué Gorton, qui s’est adressé aux médias à la place du directeur général Kent Hughes, qui est en Russie.
Depuis la dernière victoire de la Coupe Stanley à Montréal, internet a été rendu accessible au grand public, la Super Nintendo n’est plus la console de jeux la plus vendue et la Macarena de Los de Rio n’est plus la chanson de la plus populaire au monde. C’est beaucoup de temps sans euphorie. Surtout pour un marché aussi important dans l’histoire du hockey. Mais vous verrez qu’on n’est pas les seuls à s’ennuyer dans le sport professionnel nord-américain depuis 30 ans.
La qualité au-delà du volume. Il semble que ce soit une nouvelle tendance dans la LNH. Un peu comme les joueurs de la NBA qui, depuis une dizaine d’années, préfèrent reculer d’un pas et tenter des tirs de trois points au lieu d’y aller avec un tir de deux points au taux de réussite un peu plus élevé.