Les dessous d’un environnement nauséabond à New York
TVA Nouvelles
On se doutait bien dans les dernières semaines que quelque chose ne tournait pas rond chez les Rangers de New York. Mais voilà que la cascade d’événements qui a plongé l’organisation dans une véritable crise est documentée par le journaliste Vincent Z. Mercogliano du Rockland/Westchester Journal News dans un article coup de poing.
C’est une accumulation d’incidents et de décisions prises par le directeur général Chris Drury et le groupe de propriétaires qui ont mené à la débandade que l’on constate aujourd’hui.
Il y a eu la gestion cavalière des dossiers Barclay Goodrow et Jacob Trouba qui ont laissé un goût amer dans la bouche des joueurs. Les Rangers ont exploité froidement les mécanismes de la convention collective pour les pousser vers la porte de sortie. Et l’inclusion du vétéran Chris Kreider dans une note envoyée aux 31 autres équipes de la Ligue pour le rendre disponible dans une éventuelle transaction.
Mais avant cela, il y a d’abord eu le congédiement surprenant du thérapeute en chef des Rangers Jim Ramsay, que l’on a remercié sans raison apparente après 28 ans de loyaux services.
«De multiples sources ont indiqué que ce congédiement stupéfiant a été présenté comme une décision des propriétaires et a vraiment refroidi l’équipe. Ramsay était adoré par les joueurs, qui ont manifesté leur mécontentement derrière les portes closes», rapporte le journaliste.
Depuis la dernière victoire de la Coupe Stanley à Montréal, internet a été rendu accessible au grand public, la Super Nintendo n’est plus la console de jeux la plus vendue et la Macarena de Los de Rio n’est plus la chanson de la plus populaire au monde. C’est beaucoup de temps sans euphorie. Surtout pour un marché aussi important dans l’histoire du hockey. Mais vous verrez qu’on n’est pas les seuls à s’ennuyer dans le sport professionnel nord-américain depuis 30 ans.
La qualité au-delà du volume. Il semble que ce soit une nouvelle tendance dans la LNH. Un peu comme les joueurs de la NBA qui, depuis une dizaine d’années, préfèrent reculer d’un pas et tenter des tirs de trois points au lieu d’y aller avec un tir de deux points au taux de réussite un peu plus élevé.