Le CH pourrait réaliser une première depuis février 2022
Le Journal de Montréal
Si le Canadien de Montréal dispose des Blue Jackets à Columbus ce soir, il obtiendra une quatrième victoire consécutive, un exploit qu’il a été incapable d’accomplir durant la dernière campagne et au cours du présent calendrier régulier.
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En fait, le Tricolore a réalisé une séquence de cinq gains du 17 au 26 février 2022, soit dans les premiers jours du règne de Martin St-Louis derrière son banc. Depuis, il n’avait pu savourer trois triomphes de suite avant de battre les Sabres de Buffalo mardi, puis les Red Wings de Detroit vendredi et samedi.
Les succès du Bleu-Blanc-Rouge lui ont permis de se hisser au sixième rang de la section Atlantique et s’il parvient à balayer sa série annuelle de trois rencontres face aux Jackets, il passera Noël avec une fiche d’un match sous la barre de ,500, sans oublier qu’il dépassera ses rivaux du jour qui détiennent le 13e échelon de l’Association de l’Est.
Étant donné les performances convaincantes de sa troupe récemment, St-Louis ne devrait pas apporter des changements significatifs à sa formation. Samuel Montembeault sera devant le filet pour ce premier de six duels d’affilée à l’étranger, lui qui obtient par le fait même un 10e départ consécutif. Rappelons que le substitut Cayden Primeau a amorcé sa dernière partie le 1er décembre et connaît sa large part d’ennuis en 2024-2025.
En attaque, Patrik Laine est tout feu tout flamme en avantage numérique. Il a inscrit ses huit buts sur le jeu de puissance. Notons que le défenseur Arber Xhekaj ne particpait pas à l'entraînement matinal des siens, lui qui bénéficiait d'une journée de traitements.
«Quand tu passes du temps en zone offensive en avantage numérique, ça inspire le trio qui s'amène à égalité numérique par la suite, a déclaré le capitaine de l'équipe Nick Suzuki en point de presse avant le match. C'est certain que ça aide.»
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.