Laine et le Canadien atomisent les Sabres
Le Journal de Montréal
Les partisans présents au Centre Bell mardi en ont eu pour leur argent, Patrik Laine ayant offert tout un spectacle dans une victoire de 6 à 1 du Canadien de Montréal face aux Sabres de Buffalo.
La vedette finlandaise a inscrit son premier tour du chapeau à son septième match avec l’équipe. Laine avait d’abord été frustré en première période lorsque son but avait été refusé puisque la rondelle n’avait jamais pénétré dans le filet.
• À lire aussi: Les 12 équipes les plus gênantes du sport professionnel
• À lire aussi: Plusieurs joueurs du Rocket sont en panne sèche
• À lire aussi: Un retour dans la LNH plus que réussi pour cet ancien du CH
Il s’est toutefois repris, inscrivant ses trois buts en supériorité numérique, battant le gardien Ukko-Pekka Luukkonen grâce à trois véritables boulets de canon. Les spectateurs de l’antre montréalaise ont d’ailleurs réservé une ovation monstre à Laine après sa troisième réussite.
Il est ainsi devenu le premier joueur du CH à réussir un tel fait d'armes depuis Tomas Plekanec le 29 février 2008 lors d’un duel contre...les Sabres. Avec six buts depuis le début de la campagne, Laine est déjà au quatrième rang des buteurs du club, à égalité avec Alex Newhook et Emil Heineman.
Le numéro 92 n’est cependant pas le seul à avoir participer à la fête. Juraj Slafkovsky, qui connaît des moments difficiles par les temps qui courent, a inscrit un but et une mention d’aide. Nick Suzuki, Cole Caufield et Lane Hutson ont tous amassé deux aides.
Les joueurs de soutien du Tricolore ont aussi eu leurs bons moments dans la rencontre. Joel Armia avait ouvert le pointage au bout de 19 secondes en première période, tandis que Josh Anderson a fait scintiller la lumière rouge en fin de deuxième engagement. Ce dernier a deux buts à ses deux derniers matchs.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.