Le Canada remporte une finale épique: Connor McDavid ajoute son nom à l’Histoire

Au bout d’un duel âprement disputé, un véritable classique qui a certainement ravi les amateurs de hockey de la planète, le Canada a remporté la Confrontation des 4 nations devant les États-Unis, jeudi soir au TD Garden de Boston.

Faire taire la foule largement en faveur des Américains allait être difficile, mais c’est exactement ce qui s’est produit avec le but vainqueur de Connor McDavid qui a mis le point d’exclamation à un gain de 3 à 2.

Qui d’autre aurait vraiment pu sauver le Canada que celui que plusieurs considèrent comme le meilleur joueur au monde? Son tir vif du haut de l’enclave n’a laissé aucune chance à Connor Hellebuyck.

Une chose est sûre, ce fut un match serré. Après 20 minutes, le pointage était de 1 à 1, et au deuxième entracte, c’est avec une égalité de 2 à 2 que les joueurs sont rentrés au vestiaire. Le tableau indicateur n’a pas été affecté durant le troisième vingt, où chaque occasion aurait pu faire la différence.

Pour le Canada, l’inévitable Nathan MacKinnon a brisé la glace dans les premières minutes du match. Thomas Harley, qui a remplacé Josh Morrissey, malade, à la dernière minute, a servi la passe décisive pour ce filet.

Sam Bennett, avec sa combativité dans les matchs importants qui a fait sa renommée, a continué de jouer du hockey de séries. Son but égalisateur au deuxième engagement, à l’aide d’un lancer précis dans la partie supérieure, a prouvé que Hellebuyck était humain.

Comme il fallait s’y attendre, les frères Tkachuk, particulièrement Brady, ont donné le ton. Dès les premiers instants du match, le capitaine des Sénateurs d’Ottawa est allé déranger les défenseurs canadiens.

Toujours au plus fort de l’action, le plus jeune Tkachuk a inscrit le premier but des États-Unis grâce à une passe d’Auston Matthews. Dans l’enclave, un moment de flottement de Jordan Binnington et de ses défenseurs a entraîné des dégâts.

Le gardien du Canada, en s’éloignant souvent de sa cage, n’a pas été particulièrement de tout repos pour ses coéquipiers. Les partisans de l’unifolié ont retenu leur souffle à de multiples reprises.