Patrik Laine joue encore les héros pour le CH
Le Journal de Montréal
Nouveau match, nouveau but en avantage numérique pour Patrik Laine. Le Finlandais a marqué le but vainqueur en troisième période pour permettre au Canadien de Montréal de battre les Red Wings de Detroit 4 à 3, vendredi soir au Little Caesars Arena.
Les unités spéciales ont joué un rôle important dans cette rencontre, la première de deux en 24 heures entre les deux rivaux de la section Atlantique. Et dernièrement, jeu de puissance rime avec Laine.
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Le lancer sur réception du tireur d’élite était si puissant qu’il a pénétré derrière le gardien Cam Talbot après avoir fracassé le bâton du défenseur Moritz Seider. Laine a maintenant secoué les cordages sept fois en huit matchs.
Du côté défensif, le Canadien a frustré les Wings durant leurs quatre situations d’avantage numérique, en grande partie grâce au travail du nouveau venu Alexandre Carrier. Les moindres faits et gestes du Québécois ont certainement été scrutés par les amateurs. Il a fait très bonne impression à son premier duel depuis qu’il a été acquis des Predators de Nashville en retour de Justin Barron.
Carrier a été menaçant avec plusieurs lancers qui ont touché la cible. Il a aussi passé 18 min 58 s sur la patinoire en plus de conclure avec un différentiel de +1.
Autre grand contributeur des unités spéciales, Jake Evans a fait les choses en grand pour son 300e match dans la Ligue nationale de hockey. Son bâton actif en territoire défensif a compliqué les choses pour les Red Wings et il a ajouté son grain de sel à l’attaque.
En première période, le joueur de centre de 28 ans a d’abord mis la table pour le septième but d’Emil Heineman, puis il a lui-même marqué en fin d’engagement. Evans a chipé la rondelle à Lucas Raymond à la ligne bleue de Detroit avant de patiemment laisser Talbot se compromettre pour le déjouer.
L’Ontarien a 18 points à sa fiche en 32 matchs. Celui qui deviendra joueur autonome l’été prochain continue de faire grimper sa valeur, que ce soit pour une transaction ou une prolongation de contrat.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.