Des changements s'en viennent chez le CH et voici à quoi ils pourraient ressembler
Le Journal de Montréal
Plusieurs joueurs de location des Canadiens de Montréal se retrouveront sur le marché au cours des prochaines semaines, mais il ne faut pas croire pour autant que le directeur général Kent Hughes cherche à ajouter à une banque d’espoirs et de choix déjà pleine à craquer.
Des changements s’en viennent chez le Tricolore d’ici la date limite des échanges le 8 mars, 15h. C’est inévitable avec les contrats des vétérans David Savard, Joel Armia, Christian Dvorak et Jake Evans qui viennent à échéance. Au moins un joueur dans ce groupe devra faire ses valises.
Et comme l’expliquait récemment le journaliste David Pagnotta après la débandade de jeudi dernier contre les Penguins de Pittsburgh, le CH pourrait obtenir en retour des choix au repêchage, mais il risque de ne pas les conserver trop longtemps.
«Ça ne veut pas dire qu’ils vont continuer d’empiler les choix et les espoirs. Ce qu’ils pourraient faire cet été, c’est utiliser ces éléments pour obtenir des joueurs qui peuvent évoluer dès maintenant dans la Ligue nationale de hockey», a rappelé Pagnotta en faisant référence à une approche préconisée par Hughes par le passé; pensez aux acquisitions de Kirby Dach et d’Alex Newhook.
Les Canadiens misent déjà sur un bassin rempli d’espoirs et ils auront encore deux droits de parole au premier tour lors du prochain repêchage grâce à l’échange de Sean Monahan. Hughes peut ainsi accélérer la reconstruction en troquant des choix pour de l’aide immédiate.
Qui plus est, les équipes de la Ligue nationale peuvent accorder seulement 50 contrats. Avoir trop d’espoirs peut être considéré comme un beau problème, mais ce n’est pas forcément avantageux.
Les mauvaises langues diront que les transactions à la Kirby Dach n’ont pas tout à fait souri à Hughes jusqu’ici, mais elles n’en demeurent pas moins logiques à ce stade de la reconstruction.
Par ailleurs, on pourrait assister à du mouvement à travers la LNH dans les prochains jours, puisque les équipes ne pourront effectuer des transactions dans la période du 20 au 27 décembre en raison du gel des effectifs des fêtes.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.