Saison difficile de Cayden Primeau: et si c’était la faute du Canadien?
Le Journal de Montréal
Au rythme où vont les choses, le nombre de départs qu’obtiendra Cayden Primeau d’ici la fin de la saison se comptera sur les doigts d’une seule main.
On peut présumer qu’il verra de l’action à Detroit vendredi, dans le premier d’une série de matchs aller-retour contre les Red Wings. Et encore là, rien n’est moins sûr.
Martin St-Louis et Éric Raymond, l’entraîneur des gardiens, jugeront peut-être que l’équipe bénéficiera d’une pause suffisamment longue lors du congé de Noël pour donner à Samuel Montembeault trois départs en quatre jours.
Puisque le Tricolore tente de rejoindre les formations qui sont tout juste devant lui au classement de l’Association de l’Est, on pourrait les comprendre d’agir ainsi.
Au sein des 80 gardiens qui ont vu de l’action dans au moins trois matchs cette saison, Primeau affiche le pire pourcentage d’efficacité (,836%) et la pire moyenne de buts accordés (4,70).
Dans sa chronique publiée dans notre édition de samedi, Marc de Foy suggérait que la direction du Canadien prenne la décision de renvoyer le gardien de 25 ans dans la Ligue américaine.
Ce ne serait pas une mauvaise idée et le risque de le perdre au ballottage serait pratiquement nul. Et même s’il devait être réclamé par l’une des 31 autres équipes... Comme le dirait Pierre-Yves McSween, «On en a-tu vraiment besoin?».
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.