Ignoré par les États-Unis: Caufield est passé par-dessus
Le Journal de Montréal
Cole Caufield a certainement été déçu d’avoir été ignoré par l’équipe américaine en vue de la Confrontation des 4 nations, mais il a choisi de ne pas en faire de cas.
«Honnêtement, ça fait quelques jours et je suis passé par-dessus», a-t-il dit dimanche matin. «Je vais continuer de travailler, ça ne change pas grand-chose pour moi et je vais quand même encourager l’équipe.»
Les joueurs s’entraînaient exceptionnellement au Centre Bell parce qu’on y avait prévu la fête de Noël de l’équipe après l’entraînement. L’ambiance était donc plutôt légère dans un vestiaire où il y avait peu de joueurs. Même Martin St-Louis a eu son congé de médias: c’est là un beau cadeau pour l’entraîneur-chef.
Caufield ne voulait donc pas que l’atmosphère fût alourdie par une déception qui, éventuellement, pourra lui servir de catalyseur. On se gratte quand même la tête en se disant que les dirigeants américains ont ignoré leur meilleur franc-tireur depuis le début de la saison.
«Ça ne va pas me décourager du tout. Je vais continuer d’avoir du plaisir avec mes coéquipiers et continuer d’avancer.»
A-t-il eu des discussions avec les dirigeants de l’équipe américaine ou encore avec son agent? Pas question pour lui de le dire.
Il a préféré être bon joueur parce que ce serait bête de brûler des ponts, d’autant plus que l’effectif des Jeux olympiques de 2026 est loin d’être coulé dans le béton.
«Je ne vais pas commenter à ce sujet. Ils avaient des décisions difficiles à prendre.»
Caufield n’aurait pas à regarder trop loin pour s’inspirer s’il cherchait une manière de surmonter sa déception.
Bennedict Mathurin a maintenant joué 158 matchs en carrière, et déjà, il est avantageusement positionné dans un débat qui viserait à identifier le meilleur Québécois dans l’histoire de la NBA.
On s'y attendait, mais le constat n'est pas pour le moins brutal : le Québec fait encore une fois figure d'enfant pauvre sur la scène nationale.
Jacques Plante, Ken Dryden, Steve Penney, Patrick Roy, José Théodore et Carey Price. À toutes les époques de cette rivalité, les joueurs des Bruins se sont rivé le nez sur des gardiens au sommet de leur art et de leur forme.
Déjà que les choses ne vont pas très bien pour Kirby Dach par les temps qui courent, une pénalité de quatre minutes qui lui a été décernée pour coup de bâton en fin de match a permis aux Rangers de New York de l'emporter 4 à 3 contre le Canadien de Montréal, samedi au Madison Square Garden.
NEW YORK | Parfois, une équipe perd un match et se dit qu’elle aurait mérité un meilleur sort. Dans le cas du Canadien qui a perdu 4 à 3 contre les Rangers c’est tout à fait vrai.