100 ans de rivalité Canadien-Bruins: «C’était à mon tour d’être Patrick Roy» – José Théodore
Le Journal de Montréal
Jacques Plante, Ken Dryden, Steve Penney, Patrick Roy, José Théodore et Carey Price. À toutes les époques de cette rivalité, les joueurs des Bruins se sont rivé le nez sur des gardiens au sommet de leur art et de leur forme.
• À lire aussi: La rivalité CH-Bruins en 10 moments marquants (partie 1)
• À lire aussi: La rivalité CH-Bruins en 10 moments marquants (partie 2)
José Théodore venait tout juste de connaître la saison qui allait lui valoir les trophées Hart et Vézina lorsque le Canadien a croisé les Bruins au premier tour des séries de 2002.
Rentrer dans les séries par la porte d’en arrière est un euphémisme ici. Pour se faufiler dans le groupe des huit, la troupe de Michel Therrien avait dû connaître une séquence de sept victoires entre le 28 mars et le 9 avril. Une séquence au cours de laquelle le numéro 60 avait accordé un total de huit buts.
C’est donc gonflé à bloc, en partie en raison du retour de Saku Koivu qui venait de combattre le cancer, que Théodore a affronté les Bruins en séries éliminatoires pour la première fois de sa carrière.
«J’ai grandi dans les années 1980. Je me souvenais des confrontations entre Cam Neely et Patrick Roy. Je me souvenais aussi de l’épisode de l’appendice de Roy, a raconté Théo, joint à sa résidence de Floride.
Le garçon de la Rive-Sud s’est arrangé pour qu’on se souvienne de lui. Après un début de série qu’il qualifie lui-même de «moyen», il a pris les choses en main à compter du cinquième match.
Lors de ces deux rencontres, il a été pratiquement parfait, n’accordant qu’un total de deux buts sur 79 lancers. Celui réussi de dos, aux dépens de Bill Guerin, dans les derniers instants du sixième match, avec le Canadien en avance 2 à 1, fait assurément partie des annales de cette rivalité.