Notre Bye bye sportif 2024
Le Journal de Montréal
Amusons-nous un peu! Voici ma version du Bye bye dans le monde du sport en 2024.
Le dernier film de la série James Bond promettait de montrer un espion britannique affaibli et à la limite idiot. C’est ce qu’on a vu. Embauché par l’équipe canadienne de soccer, Bond doit réussir à espionner les autres équipes avant leur match contre le Canada aux Jeux olympiques. Ça devait être plutôt facile, car un autre espion l’avait déjà fait souvent. Mais Bond, moins méticuleux qu’avant, n’a pas fait attention. Il a sorti un gros drone en forme de licorne volante, s’est fait voir par plein de monde et a guidé le drone au-dessus du terrain de soccer. Il est ensuite allé voir les entraîneurs de l’équipe de soccer en criant devant plein de monde: «J’ai réussi à espionner l’autre équipe avec un drone!» Malheureusement, Bond a eu l’air très épais, a été arrêté et a été renvoyé dans son pays en quelques jours. Il a souligné à la police qu’il agissait seul et ainsi, que les entraîneurs de l’équipe de soccer canadienne ne le savaient pas. Mais il a finalement tout avoué après s’être fait chatouiller les dessous de bras.
C’est une annonce historique. C’est un partenariat majeur entre la Ville de Montréal et la Société mondiale de préservation jurassique (SMPJ). Durant 20 ans, Montréal accueillera une exposition de dinosaures animés en plastique au Stade olympique. Cet événement grandiose qui durera deux semaines chaque année permettra de justifier la construction d’un nouveau toit à 870M$ pour le Stade. Les organisateurs de l’événement reluquaient aussi un entrepôt Walmart abandonné à Albany, dans l’État de New York, ainsi qu’une ancienne usine de piscine à Jackman, dans le Maine. Mais leur choix définitif s’est arrêté sur Montréal et son Stade. La Ville estime que cette exposition de dinos symbolisera la renaissance du Stade olympique et justifie l’investissement de presque un milliard de dollars en argent public pour garder debout un amphithéâtre où aucune équipe sportive ne veut jouer et où aucun chanteur n’a vraiment le goût de chanter.