Confrontation des 4 nations: la porte n’est pas complètement fermée pour Suzuki
Le Journal de Montréal
«Je ne dirais pas que le fait de ne pas être allé au Championnat du monde a joué contre un joueur. Par contre, ceux qui y sont allés ont eu la chance de se faire valoir et de gagner des points.»
Directeur général adjoint de l’équipe canadienne qui prendra part à la Confrontation des 4 nations, Julien BriseBois s’est prêt à une tournée médiatique avec quelques membres de la presse montréalaise, lundi après-midi.
Il n’a eu besoin que d’une seule phrase pour résumer la situation de Nick Suzuki et Samuel Montembeault. On se rappellera que lors du dévoilement de la formation canadienne, le 4 décembre, plusieurs ont avalé leur café de travers en voyant que le nom du capitaine du Canadien n’apparaissait pas au sein des 13 attaquants retenus.
Suzuki avait lui-même avoué l’avoir un peu sur le cœur. Surtout en considérant qu’une portion de cette compétition aura lieu à Montréal.
«Mais, je joue contre les meilleurs joueurs au monde tous les soirs, alors je pense que j’ai l’occasion de montrer ce que je peux faire», avait-il indiqué, soulignant qu’il avait choisi de faire l’impasse sur le championnat mondial en raison de la préparation de son mariage.
Si ça peut consoler l’Ontarien, l’état-major de l’équipe canadienne est bien au fait de ses qualités et de la besogne qu’il accomplit chaque match dans l’uniforme bleu-blanc-rouge.
«Nick Suzuki est un excellent joueur. Personne ne peut le nier. Il s’est rendu en finale de la Coupe Stanley, c’est le centre numéro un d’une équipe qui joue toujours sous la pression d’un marché comme Montréal, a énuméré BriseBois. C’était un candidat de choix.»
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.