Un premier commanditaire de Québec pour un tournoi de l’Académie Aliassime: Sam Aliassime espère que d’autres emboîteront le pas
Le Journal de Montréal
Sam Aliassime se réjouit que, pour la première fois, l’un des tournois organisés par son académie de tennis compte parmi ses commanditaires une entreprise de la région de Québec. Il aimerait maintenant que d’autres emboîtent le pas.
• À lire aussi: «C’est là où c’est plus compliqué pour lui»: une saison mentalement difficile pour Félix Auger-Aliassime
• À lire aussi: Félix Auger-Aliassime se fiance
Le tournoi Classe Open 1000, qui se déroule jusqu’à mardi au Club Avantage Multi-Sports, a pu miser sur le soutien du concessionnaire automobile Toyota Charlesbourg et Kia Beauport.
«Pour moi, c’est important de le souligner, de le remercier publiquement, car ça devenait un peu décourageant, pointe l’entraîneur et entrepreneur, en entrevue au Journal. On essaye de faire avancer les choses dans la région, mais on n’avait aucun soutien des gens d’affaires de Québec.»
Jusqu’à présent, tous les commanditaires des différents tournois organisés par l’Académie Aliassime provenaient soit de l’extérieur de Québec – comme Sports Experts ou COTE 100 –, ou encore, de l’international, à l’instar d’Adidas.
La situation ne date pas d’hier, explique Sam Aliassime. Même quand Félix avait remporté le prestigieux tournoi junior du Super 12 d’Auray en 2012, contre des joueurs qui avaient un an de plus que lui, M. Aliassime dit avoir été incapable de trouver des commanditaires locaux pour soutenir son fils, aujourd’hui 29e sur le circuit de l’ATP.
Ce fut la même chose quelques années plus tard, quand Gabriel Diallo, désormais 87e au monde, avait remporté un titre canadien lorsqu’il s’entraînait à l’Académie Aliassime.
L’académie a été l’hôte de plusieurs événements juniors d’envergure internationale au cours des récentes années. La qualité de l’organisation du tournoi de la ITF qu’elle a tenu en avril dernier lui a valu un prix de la Fédération internationale.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.