Deuxième trio démantelé: «Dach, Patty et Slaf ne m’en donnaient pas assez» –St-Louis
Le Journal de Montréal
Martin St-Louis a dû se rendre à l’évidence. L’expérience qu’il a tentée en plaçant Juraj Slafkovsky en compagnie de Kirby Dach et Patrik Laine n’allait nulle part.
Après quatre matchs et deux périodes, il a donc décidé de ramener le Slovaque avec ses comparses les plus réguliers: Cole Caufield et Nick Suzuki. Il en sera de même samedi soir à Winnipeg.
«Je trouvais que le trio de Dach, Patty et Slaf ne m’en donnait pas assez, a expliqué l’entraîneur-chef du Canadien. On ne passait pas assez de temps en territoire offensif.»
Comme mentionné dans l’analyse de la déconfiture du match de jeudi, au cours des quatre premiers matchs qu’ils ont disputés ensemble, les membres de cette unité ont affiché un pourcentage de buts attendus de 26,4%. Ils ont généré cinq occasions de marquer à haut risque tout en en concédant 14. Leur indice de possession de rondelle s’est situé à 33%.
Que leur a-t-il manqué?
«On est trois gars similaires, trois gars qui veulent la rondelle, alors on faisait nos propres trucs, a analysé Slafkovsky. Et quand trois gars tentent de faire leurs propres trucs, ça ne marche pas. Tu n’as pas la rondelle autant que tu le voudrais parce que tu la perds souvent.»
Plus de vitesse
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.