Autre victoire convaincante du Canadien: rendu trop fort pour la ligue
Le Journal de Montréal
Dans la vie, il y a parfois des cadeaux qu’on n’espère plus. Une séquence de trois victoires par le Canadien, par exemple. C’est clair que les partisans de l’équipe avaient perdu tout espoir de trouver ce présent sous le sapin à l’approche du dernier match de leurs favoris au Centre Bell.
Or, comme un bon père de famille au réveillon de Noël, Martin St-Louis et sa troupe ont sorti ça de la shed à la dernière minute. Ça a valu des vagues dans le Centre Bell.
Pour la deuxième fois en 24 heures, le Canadien a eu raison des Red Wings. Cette fois en dominant la rencontre au compte de 5 à 1. Ajouté à celui acquis contre les Sabres, mardi, ce gain a permis au Tricolore d’en aligner trois de suite pour la première fois depuis la fin du mois de mars.
Trois victoires de suite! Wow! Juraj Slafkovksy va bien dire qu’on pense que le Canadien est rendu trop fort pour la ligue. Euuuh! Non.
La bonne nouvelle, par contre, c’est qu’il l’est, apparemment, pour les clubs de fonds de classement. Ça fait toujours bien ça de gagné.
Mais ça demeure difficile de revenir dans le mix. Malgré ses trois victoires, le Tricolore n’a grimpé que de deux rangs, passant du 16e au 14e dans l’Association de l’Est. Une victoire lundi à Columbus permettrait aux Montréalais de monter d’une autre place. Mais, surtout, d’entrer dans le congé de Noël avec une erre d’aller qu’on n’a pas vue à Montréal depuis les cinq victoires de suite de février 2022.
On ne se tanne pas de Laine
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!