
Voici le type d’échange que cherche à faire Kent Hughes d’ici la date limite
Le Journal de Montréal
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
«On a 22 matchs à jouer encore», a-t-il tempéré lors d’une longue d’entrevue avec l’animateur de JiC, désireux de savoir jusqu’où est prêt à aller l’architecte du Tricolore si ses joueurs continuent de surprendre.
Hughes tient en contrepartie des propos assez limpides en ce qui a trait à ce qu’il ne fera pas: sacrifier l’avenir de l’organisation pour améliorer immédiatement l’équipe en vue de possibles séries éliminatoires.
«Si acheter, c’est louer un joueur et payer des prix élevés pour le futur de notre organisation, alors non», a-t-il tranché, catégorique.
Autrement dit, s’il bouge, Hughes ne risque pas de cibler un futur joueur autonome sans compensation comme c’est de coutume à cette période de l’année.
«Ça ne veut pas dire qu’on ne fera pas un échange, a précisé l’ancien agent. Mais si on fait un échange, ce ne sera pas nécessairement basé sur la date limite. Ce sera davantage dans l’esprit d’améliorer l’équipe [à plus long terme].»
Hughes a par exemple bougé récemment pour faire l’acquisition d’Alexandre Carrier, un défenseur qui a un contrat valide jusqu’en 2027. On imagine que c’est ce genre d’échange que Hughes aimerait réaliser d’ici le 7 mars.
Mais qu’arriverait-il si, dans la vingtaine de matchs à suivre, le CH se lançait dans une irrésistible lancée et avait le vent dans les voiles?
Ce scénario hypothétique lancé par Jean-Charles a forcé Hughes à réfléchir.

L’art d’effectuer des transactions n’est pas donné à tous les directeurs généraux. Et même pour les plus rusés, un taux de succès de 100% est impossible à obtenir. Dans l’histoire du Canadien, certains trocs ont impliqué des joueurs dont on avait sous-estimé le développement, des vétérans rendus au bout du rouleau ou des joueurs vedettes dont le retour fut loin d’être à la hauteur.

Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.

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