
Victoire de 3 à 1 du Canadien face aux Panthers: la fièvre du samedi soir embrase le Centre Bell
Le Journal de Montréal
Le printemps approche, le beau temps est de retour. Depuis sa présence surprise en finale de la coupe Stanley en 2021, le Canadien est habituellement déjà à l’agonie à ce temps-ci de la saison. Pas cette fois.
À un mois de la fin de la saison, le Tricolore se trouve toujours au cœur d’une course effrénée pour une place en séries éliminatoires. On sent une certaine frénésie au cœur de la ville. Frénésie qui, samedi soir, a transformé le Centre Bell en véritable fournaise.
Les partisans du Tricolore, heureux de renouer avec leurs favoris pour la première fois en près de deux semaines, n’ont pas manqué de faire monter la température dans l’amphithéâtre, pendant que sur la patinoire les troupiers de Martin St-Louis prenaient la mesure des Panthers au compte de 3 à 1.
«Ce que l’on a vécu ce soir, c’est l’une des raisons pour lesquelles on veut participer aux séries. On veut vire cette ambiance chaque match, a indiqué Juraj Slafkovsky. C’est probablement l’édifice le plus bruyant au monde.»
Au cours de la troisième période, pendant un arrêt de jeu publicitaire, la foule a fait la vague et entonné le Olé! Olé! Olé! avec tellement d’intensité que l’animateur du Centre Bell a fait le choix judicieux de ne pas utiliser son immense système de son. On s’est également abstenu de présenter un quiz ou un concours innocent sur l’écran géant. Même l’orgue de Diane Bibaud s’est tu.
Ce qui a donné droit au moment le plus enivrant de la saison.
«C’était vraiment plaisant. Même moi, j’avais le goût de faire la vague, a lancé Samuel Montembeault, une fois de retour au vestiaire. Il fallait que je m’efforce de demeurer concentré, parce que je n’avais pas reçu beaucoup de lancers.»

L’art d’effectuer des transactions n’est pas donné à tous les directeurs généraux. Et même pour les plus rusés, un taux de succès de 100% est impossible à obtenir. Dans l’histoire du Canadien, certains trocs ont impliqué des joueurs dont on avait sous-estimé le développement, des vétérans rendus au bout du rouleau ou des joueurs vedettes dont le retour fut loin d’être à la hauteur.

Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.

Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.