
Récents succès du Canadien: du solide ou une simple résolution du Nouvel An?
Le Journal de Montréal
Comme Émile Nelligan, j’ai déjà vu neiger. Ce n’est pas un fructueux voyage de quatre victoires et une séquence de sept gains en neuf matchs qui vont me convaincre que le Canadien est reparti pour de bon.
Sauf que le Tricolore s’est replacé dans la lutte pour l’obtention d’une place en séries éliminatoires. Jeff Gorton, Kent Hughes et Martin St-Louis voulaient que leur équipe joue des matchs significatifs au moins jusqu’à la date limite des transactions? Les y voilà. Ils ont deux mois pour maintenir le cap.
Non, je ne suis pas du genre à me réjouir facilement. Mais force est d’admettre que la troupe de St-Louis est belle à regarder jouer.
Elle vient quand même de vaincre, presque coup sur coup, les quatre dernières équipes championnes de la coupe Stanley. Tout ça en traversant les États-Unis de long en large et en disputant des matchs dans quatre fuseaux horaires différents en huit jours.
Elle marque des buts et en accorde peu, elle joue avec conviction, intensité et agressivité. La confiance du groupe est à un niveau qui n’avait pas encore été atteint cette saison. Ce qui permet d’éviter que la chaîne débarque comme c’est arrivé trop souvent dans les 30 premiers matchs de la saison.
Une première depuis Price ou Halak
Les jeux électrisants de Lane Hutson, le tir foudroyant de Patrik Laine, le réveil de Kirby Dach, l’acquisition d’Alexandre Carrier, la solidité de Samuel Montembeault, le rappel de Jakub Dobes, la contribution du quatrième trio, Jake Evans et Emil Heineman en tête, ont ramené la frénésie dans la métropole (je n’ai même pas parlé de Nick Suzuki et de Cole Caufield, le meilleur pointeur et le meilleur buteur de l’équipe. C’est quand même bon signe).

L’art d’effectuer des transactions n’est pas donné à tous les directeurs généraux. Et même pour les plus rusés, un taux de succès de 100% est impossible à obtenir. Dans l’histoire du Canadien, certains trocs ont impliqué des joueurs dont on avait sous-estimé le développement, des vétérans rendus au bout du rouleau ou des joueurs vedettes dont le retour fut loin d’être à la hauteur.

Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.

Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.