Jakub Dobes, le dernier morceau qui manquait au casse-tête de Martin St-Louis
Le Journal de Montréal
Dans le sport, l’équilibre est une chose fragile, mais il suffit que les pièces se mettent en place pour qu’une équipe se remette sur les rails et file comme un TGV.
• À lire aussi: Jakub Dobes est un jeune homme en mission
• À lire aussi: Le Canadien gagne même quand il ne devrait pas
C’est ce qu’on est en train de voir avec le Canadien. Le retour de Patrik Laine a fait en sorte que tous les attaquants se sont retrouvés dans la bonne chaise. L’acquisition d’Alexandre Carrier a stabilisé et équilibré la brigade défensive.
Et il y a maintenant Jakub Dobes, qui était le dernier morceau qui manquait au casse-tête de Martin St-Louis. Son arrivée lui donne maintenant une chance de gagner à chaque match, peu importe qui porte les jambières, et Samuel Montembeault n’a plus à être surtaxé.
Encore une fois, jeudi soir, Dobes a été solide et a donné une chance à son équipe de gagner. Autant on aime l’individu qu’est Cayden Primeau, autant on est obligé d’avouer qu’il n’a pas su donner ces mêmes chances de gagner à l’équipe.
Chez les gardiens qui ont disputé au moins deux matchs depuis le 28 décembre, date de son premier départ, Jakob Dobes affiche le meilleur taux d’efficacité (0,963) et la meilleure moyenne de buts alloués (0,98).
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!