Ces joueurs offensifs qui ont vécu une (petite) renaissance à Montréal
Le Journal de Montréal
Le retour en force de Patrik Laine ravit les partisans du Canadien jusqu’ici, le Finlandais ayant largement contribué à la remontée au classement de la troupe de Martin St-Louis, et il n’est pas tout à fait le premier joueur offensif à renaître de ses cendres à Montréal.
Comptant 10 buts en 15 sorties cette saison, Laine constitue une belle surprise si on tient compte des épreuves qu’il a traversées auparavant. Le patineur de 26 ans a souvent fréquenté l’infirmerie et a même suivi le programme d’aide spécial aux joueurs de la Ligue nationale (LNH) durant la dernière campagne. Blessé à la clavicule en 2023-2024, il a également été touché à l’abdomen, au coude, au triceps et à la cheville depuis 2021.
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Et c’est sans compter le contact genou à genou avec Cédric Paré, survenu pendant un match hors-concours, qui lui a fait manquer plusieurs semaines d’activités avant son retour au jeu le 3 décembre. Mais cela n’a pas empêché l’ancien des Jets de Winnipeg et des Blue Jackets de Columbus de rebondir, lui qui avait été limité à six filets en 18 parties l’an dernier. Son rythme de production en termes de buts inscrits se compare à celui de 2017-2018 quand il avait touché la cible 44 fois en 82 matchs au Manitoba.
Voici quelques autres attaquants reconnus pour leurs qualités de marqueur ayant connu de bons moments avec le CH après avoir éprouvé des ennuis ailleurs.
Même si l’expérience montréalaise du Russe fut de très courte durée à l’hiver 2020, elle a laissé une impression favorable. Kovalchuk est débarqué dans la métropole québécoise après un séjour infructueux chez les Kings de Los Angeles, qui ont racheté son contrat de trois ans. Avec le Tricolore, il a récolté six buts et sept aides pour 13 points en 22 affrontements, en plus de maintenir un différentiel de +6 au sein d’un club en difficulté. Ses bonnes performances ont convaincu les Capitals de Washington de transiger pour ses services peu avant la date limite des transactions.
Certes, le vétéran demeure critiqué pour ses problèmes en séries éliminatoires. Toutefois, il a livré la marchandise en saison régulière avec le Canadien. Acquis en septembre 2018 dans l’échange Nick Suzuki-Max Pacioretty, il avait été laissé pour compte par les Golden Knights de Vegas lors de leur parcours vers la finale de la Coupe Stanley le printemps précédent. De plus, Tatar venait de connaître une campagne de seulement 34 points. Or, il a répliqué avec 58 et 61 points au cours de ses deux premières années à Montréal. Et il en ajouté 30 en 51 joutes de la campagne 2020-2021, écourtée par la pandémie.
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!