Hockey féminin : un retour des Canadiennes?
Le Journal de Montréal
Les journalistes et les amateurs ne sont pas les seuls à avoir hâte de savoir ce que l’avenir réserve au hockey féminin, avec l’implantation possible d’une grande ligue professionnelle. Les joueuses aussi.
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«On aimerait dire haut et fort qu’on va avoir une ligue dès le mois de septembre prochain, mais ce n’est pas la réalité présentement, a prononcé l’attaquante québécoise Mélodie Daoust, rencontrée au cours du week-end, dans l’arrondissement de Verdun, en marge de l’événement Vitrine Quartexx, un tournoi de type "showcase". Actuellement, on ne le sait pas. On entend des choses, mais on ne connaît pas la vérité, on n’est pas dans toutes les réunions [de l’Association des joueuses professionnelles de hockey féminin (PWHPA)].
«C’est difficile parfois de savoir où nous en sommes rendues exactement, mais les dernières nouvelles sont très excitantes, a-t-elle ajouté. Nous pensons être bien entourées. J’ai confiance qu’il y aura une annonce éventuellement, mais on ne sait pas quand.»
Concrètement, plusieurs hockeyeuses ont intérêt à patienter encore un peu avant de quitter leur emploi permanent en attendant la création d’une ligue viable, grâce à laquelle elles pourraient se consacrer à leur sport.
À l’Auditorium de Verdun
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.