C’est la fin de la carrière de Nadal
Le Journal de Montréal
Deux ans après Roger Federer, Rafael Nadal est devenu mercredi, à Malaga, le deuxième membre du «Big 3» du tennis à ranger ses raquettes pour de bon après une défaite en quarts de finale de la Coupe Davis.
Jusqu'au bout, «Rafa» a été fidèle à sa réputation de combattant, encourageant le double espagnol les deux poings serrés depuis le bord du court.
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En vain. Après 23 années sur le circuit et presque autant de titres du Grand Chelem (22), ce sont les Pays-Bas et leur surprenant numéro 2, Botic van de Zandschulp, qui ont poussé Nadal vers la sortie à 38 ans.
«Ça ne s'est pas terminé comme on l'aurait tous aimé», à savoir par une qualification de l'Espagne, a regretté le héros du jour lors d'une cérémonie d'hommage qui a commencé par une litanie de remerciements.
Mais «je me sens tellement chanceux», a lancé un Nadal d'abord souriant dans une salle debout pour l'acclamer, y compris dans les tribunes réservées aux spectateurs néerlandais.
Sa voix s'est brisée sous le coup de l'émotion quand il a remercié sa famille, qui a joué un rôle essentiel dans sa carrière, particulièrement son oncle et entraîneur au long cours Toni Nadal.
«Vous ne m'avez jamais fait défaut, vous avez fait en sorte que je garde les pieds sur terre, je pars serein», a affirmé le gaucher.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.