Projection d’Équipe Canada des 4 nations: pas de Québécois, pas de joueur du Canadien
Le Journal de Montréal
Pas facile de bâtir une équipe lorsqu’on a les mains pleines. Certains diront que c’est un beau problème à avoir. Encore faut-il faire les bons choix.
Don Sweeney, Jim Nill et Julien BriseBois ont suffisamment d’expérience pour comprendre qu’ils ne bâtissent pas une équipe d’étoiles.
De toute façon, avec Connor McDavid, Nathan MacKinnon, Sidney Crosby, Brad Marchand, Brayden Point et Cale Makar, dont les postes ont déjà été confirmés, la formation canadienne n’aura rien à envier à la Grande Ourse.
Leur mission est de mettre sur pied la formation la plus équilibrée possible. Un groupe qui saura générer de l’attaque, mais qui sera également en mesure de limiter les élans de l’adversaire.
Mitch Marner, Sam Reinhart et Mark Stone pourraient s’occuper de cette dernière tâche. Il faudra également un spécialiste des mises en jeu pour les missions défensives importantes. John Tavares devrait être l’homme de confiance. En plus, il amènera de l’expérience.
Tout comme Steven Stamkos, qui demeure un tireur d’élite, et Mark Scheifele. En plus d’avoir une touche autour du filet adverse, l’attaquant des Jets ne craint pas les coins de patinoire ni la circulation lourde. Brandon Hagel en est un autre qui joue avec intensité.
À cette expérience il faudra également ajouter un peu de jeunesse. Pas le choix de penser à Connor Bedard. À 19 ans, il pourrait amorcer la compétition dans le rôle de 13e attaquant avant de possiblement gravir les échelons. Une belle expérience en prévision des Jeux olympiques de 2026.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.