Bonne nouvelle: Suzuki a retrouvé le moral
Le Journal de Montréal
Martin St-Louis est entré dans une nouvelle phase de son coaching. On l’a compris une première fois à Washington lorsqu’il a soumis ses joueurs à un entraînement punitif. «On s’est vomi dessus», avait-il indiqué la veille, ouvrant la porte à cette nouvelle phase.
Samedi, lors de la visite des Blue Jackets, l’entraîneur-chef du Canadien a donné un autre indice de cette nouvelle étape. En deuxième période, pendant que ses coéquipiers prenaient l’ascendant des Blue Jackets, Juraj Slafkovsky s’est fait montrer le bout du banc. L’équivalent de la chaise baboune.
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Le Slovaque venait de rentrer au banc en vociférant et en brisant son bâton après avoir perdu bêtement la rondelle aux mains de Dante Fabbro, profondément dans le territoire ennemi.
Est-ce cette saute d’humeur qui a incité St-Louis à le rétrograder sur le quatrième trio ou une accumulation de petites choses? Bonne question.
Toujours est-il que le jeune homme de 20 ans n’avait pas le cœur à la fête. Il a fallu que Nick Suzuki s’approche de lui, au son de la sirène annonçant la fin de la deuxième période, et lui remonte le moral.
«Je lui ai dit qu’on aurait besoin de lui en troisième période, a raconté Suzuki, après le match. Il a bien répondu, il a patiné fort, s’est impliqué dans les batailles. Personne n’aime être cloué au banc, mais la réponse fait foi de tout, et il a bien répondu.»
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.