Difficultés du Canadien en attaque: est-ce le temps de rappeler Joshua Roy?
Le Journal de Montréal
Même s’il a été blanchi face aux Penguins pour la première fois en cinq matchs, Cole Caufield trônait toujours, dimanche matin, au sommet des buteurs de LNH. Un titre qu’il détient en garde partagée avec Sam Reinhart et Nico Hischier.
Voir l’Américain toucher la cible avec autant de régularité, 10 fois en 12 matchs, se veut l’une des rares attractions pour les partisans du Canadien en ce début de saison. Ça, et les feintes de Lane Hutson qui, mine de rien, occupe le troisième rang des pointeurs (7 points) parmi les recrues de la LNH.
Mais derrière eux et Nick Suzuki, qui domine la colonne des pointeurs du Tricolore avec 13 points (4 buts et 9 passes), c’est le plutôt le calme plat en attaque.
Juraj Slafkovsky (un but), Kirby Dach (un but), Alex Newhook (deux buts), Josh Anderson (deux buts), Joel Armia (un but). Ça fait mince comme appui sur le top 6. Pas surprenant que le Tricolore pointe au 22e rang du circuit avec 2,75 buts par match.
En raison de l’absence de Patrik Laine, le Canadien se retrouve avec le même problème que l’an dernier: il y a un trou sur la deuxième unité. St-Louis aura beau essayer de le rapiécer en jonglant avec l’identité de l’ailier droit de la première unité (Slafkovsky, Dach, Anderson, Heineman), il y aura toujours une brèche.
Ce qui nous amène à la question suivante: est-il temps de rappeler Joshua Roy? Le Beauceron est en feu à Laval. Il est au centre de cette séquence de sept victoires du Rocket. Au passage, il a récolté 10 points, dont sept buts. Incluant un tour du chapeau, samedi contre Providence.
En 23 matchs avec le grand club, l’an dernier, il avait bien paru en marquant quatre buts et en se faisant complice de cinq autres.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.