St-Louis sépare Suzuki et Caufield
Le Journal de Montréal
TORONTO | Aux grands maux, les grands moyens. Pour la première fois depuis un bail, Martin St-Louis a décidé de séparer Cole Caufield et Nick Suzuki.
Les deux locomotives, en panne depuis quatre rencontres, évoluaient sur des trios différents lors de l’entraînement tenu en banlieue de Toronto, dimanche midi, tout juste avant le départ de l’équipe pour Buffalo.
Et il semble que ce sera la même chose contre les Sabres, lundi midi.
«Je sais qu’ils ont eu des moments magiques ensemble. Parfois, quand tu sépares deux joueurs, ils profitent d’un repos et ils regagnent leur magie quand ils reviennent ensemble. Je l’ai déjà vécu comme joueur. Ça peut leur faire du bien», a indiqué Martin St-Louis, se citant lui-même en exemple à l’époque où il formait une paire avec Vincent Lecavalier.
L’entraîneur-chef avait donné un indice de cette possibilité, la veille, lors de la troisième période de la rencontre face aux Maple Leafs.
«J’imagine que Martin veut changer les choses, a estimé Suzuki, qui sera flanqué de Kirby Dach et de Juraj Slafkovsky. Il nous a toujours dit que lui et Vincent étaient aussi séparés par moment. On va revenir ensemble éventuellement. On doit juste jouer de notre mieux.»
C’est Jake Evans qui aura le mandat de relancer le franc-tireur de l’équipe, bloqué à 10 buts depuis la visite du Canadien à Washington, le 31 octobre. De la façon dont le numéro 71 joue depuis le début de la campagne, par son éthique de travail et son ardeur en fond de territoire, c’est une combinaison qui pourrait déboucher sur quelque chose d’intéressant.
«Je vais jouer de façon simple et récupérer des rondelles pour lui. J’aime beaucoup passer; et Cole, c’est un tireur», a indiqué Evans, qui trouvera Alex Newhook sur sa droite.
Guhle à gauche
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.