«Je suis plus prête que jamais»: une Québécoise aux portes de l’élite mondiale du golf
Le Journal de Montréal
Après des années de dur labeur, Josée Doyon se retrouve à quelques coups de bâton de la LPGA, et ce, à l’aide d’un coup spectaculaire qui pourrait bien avoir changé la direction de sa carrière.
À la fin du mois d’octobre à Venice, en Floride, la Québécoise a obtenu son billet pour l’étape finale des qualifications du circuit de golf professionnel féminin. À l’image de sa carrière, il n’allait pas en avoir de facile.
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«La coupe était à -4. Je m’en allais au 18e trou à -3. J’avais un putt de 21 pieds et il fallait que je le fasse. J’ai réussi au tout dernier trou de la compétition. [...] C’était vraiment le moment, le coup qui pouvait déterminer ma carrière», a raconté l’athlète de Québec deux semaines après cet exploit.
«J’aurais tellement voulu que ce soit filmé, mais si ça l’avait été, peut-être que je ne l’aurais pas réussi», a-t-elle ajouté, avec encore un peu d’excitation dans la voix.
Pour suivre les traces de Jocelyne Bourassa ou de Maude-Aimée Leblanc en rejoignant l’élite mondiale, Josée Doyon devra tout donner du 2 au 9 décembre en Alabama.
Pour l’occasion, 106 joueuses s’affronteront durant cinq rondes sur le superbe Magnolia Grove Golf Club de Mobile. Il y aura une coupe après quatre rondes et les 25 premières au classement recevront leur carte de la LPGA à temps plein au bout d’une cinquième et ultime journée.
Celle qui est passée chez les professionnelles en 2017 estime qu’elle n’aurait jamais pu s’approcher de cet objectif en demeurant au Québec. C’est pourquoi elle vit désormais en Ohio.
«Il n’y a aucun circuit professionnel au Canada pour que les femmes se développent. Il y a peut-être un ou deux tournois par année. Il faut que tu compétitionnes sur les circuits qui te permettent d’ouvrir ces portes-là et c’est seulement aux États-Unis ou en Europe», a admis Doyon.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.