Surprise! La défense hybride du Canadien a muselé McDavid
Le Journal de Montréal
Limiter les Blue Jackets de Columbus à un but, c’est une chose. Tenter de contenir l’attaque des Oilers, avec Connor McDavid et Leon Draisaitl en tête, c’est une autre paire de manches. Le système hybride est mieux d’être bien rodé.
Or, c’est ce qu’ont réussi à faire les troupiers de Martin St-Louis en l’emportant 3 à 0 face aux finalistes de la coupe Stanley. Oui, le capitaine des Oilers et son fidèle complice allemand ont tourbillonné en territoire montréalais. Sauf que la plupart du temps, ils ont dû se contenter de la périphérie.
Même en supériorité numérique, ce qui constitue son pain et son beurre, la formation albertaine ne s’est que très rarement approchée de Samuel Montembeault, auteur d’un jeu blanc de 30 arrêts. Le Tricolore a joué avec le feu en offrant aux Oilers trois occasions de déployer leur attaque massive, mais son losange n’a jamais craqué.
C’est plutôt le Canadien qui a pris le filet adverse d’assaut. Oui, il a souvent manqué de précision (33 de ses tirs ont été bloqué ou ont raté la cible), mais il a placé énormément de circulation près de Calvin Pickard.
Implication soutenue
C’est de cette façon que Brendan Gallagher a ouvert la marque, en faisant dévier un tir de Mike Matheson, dans la dernière minute de la deuxième période. Déjà un huitième but pour le petit guerrier qu’on disait sur une pente aussi descendante que la voie Camilien-Houde.
D’ailleurs, Gallagher a failli remettre ça une quinzaine de secondes plus tard, posté à peu près au même endroit.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.