Tennis: Novak Djokovic de retour à Dubaï
Le Journal de Montréal
Novak Djokovic lance sa saison 2022 à Dubaï lundi avec l’ambition de conserver sa place de N.1 mondial, un mois après son expulsion d’Australie où il n’avait pu défendre ses chances lors du premier Grand Chelem de l’année, n’étant pas vacciné contre la COVID-19.
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Son match de premier tour contre le jeune Italien Lorenzo Musetti (58e joueur mondial), qui a débuté peu avant 22 h 30 heure locale (19 h 30 heure de Paris), est le premier match que le Serbe dispute depuis décembre, sa participation à Melbourne ayant été annulée au terme d’un long bras de fer avec les autorités locales.
Pour justifier de son arrivée en Australie sans avoir été vacciné, Djokovic avait demandé, au motif d’avoir contracté le covid quelques semaines plus tôt, une exemption qui ne lui avait finalement jamais été accordée.
Les mésaventures du N.1 mondial en Australie ont défrayé la chronique internationale. Après son départ forcé, c’est son rival Rafael Nadal qui est allé au bout, portant à 21 le record de trophée majeurs chez les hommes, soit un de mieux que le Serbe et le Suisse Roger Federer.
Déchu de son titre en Australie, qu’il avait remporté pour la neuvième fois en 2021, Djokovic, quoi est âgé de 34 ans, risque désormais de perdre le fauteuil de roi de l’ATP le 28 février. Son dauphin, le Russe Daniil Medvedev, peut le lui subtiliser s’il remporte le tournoi d’Acapulco, au Mexique, qui se déroule simultanément au rendez-vous de Dubaï et où est également engagé Nadal. Et ce, quelle que soit l’issue aux Émirats arabes unis.
«Il mérite d’être numéro 1”, a déclaré Djokovic à propos du Russe, finaliste de l’Open d’Australie. «Si cela arrive cette semaine, je serai le premier à le féliciter», a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse dimanche.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.