Prochain DG du Canadien: «Qu’ont-ils à perdre à m’essayer?» — Patrick Roy
Le Journal de Montréal
Patrick Roy n'a toujours pas rencontré le Canadien de Montréal. Si le téléphone sonne, il écoutera attentivement.
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«C'est sur que je me dis: qu'est-ce qu'ils ont à perdre à m'essayer? Depuis 1993, le club tourne en rond. Qu'est-ce qu'ils ont à perdre à me donner la chance de voir ce que je peux faire avec ce club? En même temps, je comprends la situation. Le club appartient à Geoff Molson et c'est lui qui tire les ficelles. C'est son équipe et, à la fin de la journée, je ne suis peut-être pas le gars pour lui. J'accepte ça.»
Roy ne connaît pas Jeff Gorton. Il l'a rencontré brièvement lorsqu'il dirigeait l'Avalanche du Colorado, lors d'une visite des Rangers de New York à Denver.
«Alain Vigneault me l'avait présenté. Il me semble être une personne passionnée.»
Celui qui occupe actuellement les fonctions de directeur général et d'entraîneur-chef des Remparts de Québec assure d'ailleurs qu'il n'aurait aucun problème à travailler avec un vice-président aux opérations hockey.
«J'ai toujours été un gars qui aime travailler en équipe et qui est prêt à apprendre, à écouter et à développer sur peu importe le processus à être fait pour une équipe. Ça fait 14 ans que je travaille avec Jacques Tanguay et on n'a jamais eu de problème.»
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.