Les bagarres dans le hockey junior sous la loupe
Le Journal de Montréal
À l’instar de la ministre responsable des Sports Isabelle Charest, qui en a fait l’un de ses chevaux de bataille, le comité sur la relance du hockey propose que soient mises sur pied des mesures coercitives dans le but d’éliminer les bagarres dans le hockey junior.
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Dans son rapport rendu public hier, l’équipe menée par Marc Denis fait remarquer que les combats sont en légère hausse par rapport à la saison précédente dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (0,15 par match en date du 13 avril, comparativement à 0,11 en 2020-2021).
Cette moyenne a toutefois chuté de façon radicale dans les dernières années, avait constaté Le Journal en février. Il y a 12 ans, on comptabilisait 0,78 bataille par rencontre.
La réduction considérable du nombre de combats coïncide avec l’adoption en 2020 par la LHJMQ de mesures très strictes pour punir les belligérants.
Une pénalité d’inconduite de 10 minutes avait alors été ajoutée à la majeure d’une durée de cinq minutes déjà imposée lorsqu’un joueur jette les gants.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.