Le CH revient de l'arrière pour battre les Sens
Le Journal de Montréal
OTTAWA | Après trois jours de plaisir et de travail à Mont-Tremblant et une victoire face aux Sénateurs, les joueurs du Canadien ont pu rentrer à Montréal avec le sentiment du devoir accompli.
Face à une équipe qui avait choisi de laisser ses meilleurs éléments de côté, samedi soir au Centre Canadian Tire, le Tricolore l’a emporté 6 à 4. Une poussée de trois buts sans riposte dans la dernière portion du troisième vingt a permis aux Montréalais de transformer un déficit d’un but en une victoire, la troisième du calendrier préparatoire. Voyez les faits saillants ci-dessus.
« J’ai aimé beaucoup de choses de notre match. Les gars font confiance à notre système. On aurait pu les laisser s’éloigner, mais on est resté dans le match. On les a forcés à faire des erreurs », a analysé Martin St-Louis, près du vestiaire des siens.
Au-delà de la victoire, qui est toujours bonne pour le moral, cette rencontre visait surtout à obtenir des réponses à certaines questions toujours en suspens et offrir à certains une audition ultime.
Utilisé sur la première unité, en compagnie de Nick Suzuki et Cole Caufield, Rafaël Harvey-Pinard s’est bien débrouillé. Son énergie et sa combativité ont bien servi les deux acolytes.
« Je ne me souviens pas d’une présence où on a passé du temps dans notre territoire. On a été pas mal tout le temps en zone offensive. On faisait une bonne gestion de la rondelle. On aurait pu avoir quelques buts de plus », a mentionné le Québécois, auteur d’une mention d’assistance sur le but de Caufield.
Une passe précise qui a permis au franc-tireur du Canadien de décocher un tir sur réception sans merci. C’est en appuyant Suzuki dans une lutte pour l’obtention de la rondelle qu’Harvey-Pinard a été en mesure e récupérer la rondelle.
« Ce sont deux gars qui contrôlent bien la rondelle et qui créent des jeux. Avec eux, ça prend un gars qui va se planter devant le filet et qui va aller chercher les rondelles dans les coins », a ajouté Harvey-Pinard.
Slafkovsky progresse
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.