Laurent Duvernay-Tardif paré au décollage
Le Journal de Montréal
La toile de fond est passée du rouge au vert, une casquette avec un logo différent est vissée sur sa tête et le chandail qu’il porte est aussi à l’effigie de sa nouvelle flamme. Ce qui n’a pas changé sur Laurent Duvernay-Tardif, c’est son large sourire, qui témoigne de la frénésie qui l’habite en vue de son décollage avec les Jets de New York.
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Au lendemain de l’échange qui l’a fait passer des Chiefs aux Jets, Duvernay-Tardif semblait rayonnant dans son nouvel environnement, malgré le branle-bas de combat des derniers jours.
Lundi soir, il était sur les lignes de côté à Kansas City. À 15 h mardi, le marché était conclu. Trois heures plus tard, il sautait dans un avion pour New York. Ce matin, le garde québécois rencontrait ses nouveaux entraîneurs et coéquipiers à l’occasion d’une pratique marchée. Puis, visioconférence avec les médias canadiens !
« C’est comme quand je suis arrivé au secondaire après le primaire ! » a blagué le nouveau joueur des Jets.
« C’est excitant de faire partie d’une nouvelle organisation. Il y a un stress de rencontrer les nouveaux coéquipiers et de m’intégrer dans le vestiaire. J’ai été privilégié d’être dans la même organisation pendant huit ans, mais je suis aussi curieux de voir autre chose. Les choses ici sont faites différemment et c’est le fun de vivre ça », a-t-il continué.
Dans le bain rapidement
Les Jets sont en action jeudi soir face aux Colts à Indianapolis et compte tenu des délais serrés, Duvernay-Tardif ne fera pas le voyage. Ce qui ne l’empêche pas de devoir rapidement s’investir dans sa nouvelle quête.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.