La vie de nomade des Islanders
Le Journal de Montréal
Après une saison interrompue par la COVID, des séries éliminatoires dans une bulle, un calendrier limité à 56 matchs, dont la très grande majorité dans des amphithéâtres vides, c’est le retour à une vie pratiquement normale pour les équipes de la LNH. À l’exception des Islanders de New York.
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En raison de la construction du UBS Arena, leur nouveau domicile, toujours en processus d’érection, la troupe de Barry Trotz doit jouer les nomades en amorçant le calendrier avec 13 matchs sur des patinoires adverses. Ce passage au Centre Bell était le huitième de cette série.
Treize rencontres qui représentent près du tiers des 41 rencontres chaque formation disputent loin de son domicile.
Malgré tout, les Islanders présentaient, avant leur arrêt à Montréal, une fiche de 3-2-2. Ce qui est respectable pour une aussi longue séquence.
«Ce n’est pas une situation idéale, mais on doit faire avec ce qu’on a. Et jusqu’à maintenant, ça va très bien», a indiqué Anthony Beauvillier.
Certains diront que les Islanders ont l’habitude courir à gauche et à droite considérant qu’ils ont divisés leurs matchs locaux entre le vétuste bien que rénové colisée Nassau et la Barclays Center de Brooklyn pendant quelques saisons.
Ce qu’il y a également de particulier, et qui ajoute à la complexité de ce début de saison, c’est la composition étrange de leur horaire. Ils ont obtenu cinq journées de congé entre leur sixième et leur septième match et quatre autres entre les deux suivants. Bien qu’on voulait permettre aux Islanders de souffler un peu à travers cette longue séquence, ce n’est pas facile de trouvé son rythme de croisière.
«C’est bizarre parce que pendant quelques jours, on avait l’impression de ne plus faire partie de la ligue. Ces quelques journées ont paru une éternité», a raconté Trotz, à quelques heures de l’affrontement contre le Canadien.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.