Jennifer Abel est sereine
Le Journal de Montréal
Sans surprise, la plongeuse Jennifer Abel a confirmé, mardi matin, qu’elle accrochait son maillot après une carrière qui l’a menée notamment à quatre participations aux Jeux olympiques.
« C’est une grande page importante que je tourne, a imagé Jennifer Abel, qui compte deux médailles olympiques à l’épreuve du 3 m synchronisé à son riche palmarès. Ce n’est pas une décision difficile parce que j’étais prête et que je savais que ça s’en venait, mais c’est une décision émotive. »
Après sa prestation au 3 m individuel à Tokyo en août, Abel avait dit au Journal qu’elle souhaitait poursuivre sa carrière encore un peu, mais qu’elle n’allait pas s’engager dans un autre cycle olympique la menant à Paris en 2024.
« J’aurais aimé effectuer mes derniers plongeons à Montréal à l’automne, a-t-elle indiqué, mais les Séries mondiales ont été annulées. Quant aux Jeux de Paris, c’était attirant, mais je suis consciente que je pourrais visiter et être sur place pour encourager l’équipe canadienne. »
Si elle visait un meilleur résultat à Tokyo en solo que sa 8e position, alors qu’elle occupait le 3e rang après la ronde demi-finale, Abel conserve d’excellents souvenirs de ses derniers Olympiques.
« Je suis vraiment heureuse d’avoir participé aux Jeux de Tokyo et d’avoir réussi à passer au travers des deux dernières années, où l’incertitude a été très difficile à gérer. Je ne suis pas certaine que je recommencerais », a confié l’athlète.
Sourire malgré tout
« Ce qui me rend encore plus fière, c’est d’avoir été capable de sourire après ma performance au lieu de verser des larmes de déception », de poursuivre la plongeuse de 30 ans qui a remporté l’argent en synchro avec Mélissa Citrini-Beaulieu.
« L’objectif n’était pas de terminer en 8e place et j’étais déçue, mais je n’étais pas blessée comme à Rio en 2016 quand j’avais terminé en 4e place à deux reprises. Je suis heureuse d’avoir été capable de voir plus loin que seulement la déception de mon 8e rang. J’ai tout donné et je n’ai raté qu’un plongeon sur 15 », a ajouté la Lavalloise.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.