Importante victoire des Alouettes à Hamilton
Le Journal de Montréal
Malgré certaines difficultés éprouvées par le quart-arrière Cody Fajardo en première demie, les Alouettes ont vaincu les Tiger-Cats par le pointage de 27 à 14, samedi soir, à Hamilton.
Grâce à ce gain, les Alouettes (4-3) confortent leur deuxième rang au classement de la section Est, tandis que les Ti-Cats glissent à la dernière place avec une fiche de 3-5.
Un touché réussi par Régis Cibasu sur un jeu de 37 verges, au quatrième quart, a notamment fait mal aux locaux. Utilisé comme ailier rapproché sur la séquence, Cibasu a été complètement oublié par la défensive adverse. Il s’agissait d’un premier touché en carrière pour l’ancien des Carabins de l’Université de Montréal dans la LCF.
Intercepté deux fois en première demie, Fajardo a levé son jeu d’un cran pour la seconde moitié de la rencontre. Il a d’ailleurs terminé le match avec 318 verges de gains par la voie des airs, grâce à 19 passes réalisées en 25 tentatives.
L’expérience de Fajardo a été décisive contre le jeune quart-arrière des Tiger-Cats Tyler Powell, limité à 202 verges de gains et aussi victime de deux interceptions.
Lemon s’impose en défensive
Le joueur défensif Shawn Lemon s’est signalé pour les Alouettes par une interception, mais aussi deux sacs et un échappé provoqué.
Le match avait ainsi bien débuté pour les Alouettes alors que Lemon, étonnamment rapide, a réussi un puissant plaqué sur Powell, qui en a perdu le ballon. Tyrice Beverette a alors récupéré l’objet ovale.
Les revirements sont toutefois venus hanter le club montréalais avec deux interceptions contre Fajardo avant la fin du premier quart. L’entraîneur-chef des Alouettes, Jason Maas, répète pourtant à quel point il est crucial pour l’attaque de protéger le ballon. Fajardo, souvent critiqué pour le nombre de sacs encaissés, avait été intercepté seulement trois fois en six matchs avant cette partie contre les Tiger-Cats.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.