Il a rendez-vous avec Carlos Alcaraz: Félix Auger-Aliassime parmi les 16 derniers en lice à Roland-Garros
Le Journal de Montréal
Puissant, offensif et en grande forme physique, Félix Auger-Aliassime a atteint la ronde des 16 d'un tournoi du Grand Chelem, samedi, à Roland-Garros, une première pour lui depuis les Internationaux d'Australie de 2023.
Dans dans un match amorcé la veille et interrompu, une fois de plus, par la pluie, Félix a dominé la 15e tête de série, un Ben Shelton visiblement incommodé par un bras endolori.
Cette victoire de 6-4, 6-2 et 6-1 aux dépens du jeune Américain, qui a grimpé à vitesse grand V les échelons du classement depuis un an, a donné au Québécois son billet pour un match contre nul autre que Carlos Alcaraz, troisième favori sur l'ocre de Paris.
Et non, ça ne s'annonce pas facile pour «FAA» face au prodige espagnol, dimanche.
Oui, Auger-Aliassime a battu Alcaraz lors de leurs trois premières confrontations en carrière. Mais les deux dernières ont été toutes à l'avantage du double champion en Grand Chelem, à 21 ans seulement: l'Espagnol a vaincu Félix 6-4 et 6-4, l'an passé à Indian Wells, puis 6-2 et 6-3, plus tôt cette année, à ce même tournoi.
«C'est sûr que ce sera un grand défi. Je m'entraîne pour des matchs comme ceux-ci», a souligné le Québécois en entrevue sur le Suzanne-Lenglen, où s'est terminée la rencontre face à Shelton.
Mais la 21e tête de série pourra amorcer cette rencontre forte de la confiance d'un gars qui joue un tennis superbe, depuis le début de cette quinzaine à la Porte d'Auteuil.
En trois matchs, son seul accroc aura été cette manche perdue contre l'Allemand Henri Squire, 221e au monde, au deuxième tour.
À nouveau, samedi (et d'abord vendredi), Félix a laissé aller son beau service. Le Québécois de 23 ans a souvent visé les lignes, avec succès.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.