Fin de son anonymat et difficile apprentissage du français: la nouvelle vie du grand patron du Canadien Jeff Gorton
Le Journal de Montréal
Jeff Gorton pouvait se promener incognito à New York lorsqu’il était avec les Rangers. À Montréal, il a compris que c’était complètement différent. Le vice-président du Canadien s’est confié sur sa nouvelle vie à Montréal et son difficile apprentissage du français.
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« Je retiens bien les mots et leur signification, mais il m’est difficile de construire des phrases », m’a-t-il raconté lors d’une longue entrevue cette semaine.
Il ne se décourage pas, toutefois.
Depuis un an, une professeure lui donne des cours sur une base hebdomadaire.
« Si vous me donnez un paragraphe à lire, j’en comprends la teneur dans une proportion de 80 % », indique celui qui fêtera ses deux ans comme patron hockey de l'équipe en fin novembre.
« Mais si je suis avec des gens et qu’ils parlent vite, je ne suis pas capable de suivre la conversation. Mon cerveau pense en anglais. »
C’est la plus grande difficulté chez les gens qui apprennent une nouvelle langue. Il faut penser avec celle dans laquelle la conversation se déroule.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.