Entraînement punitif: «On le méritait» – Josh Anderson
Le Journal de Montréal
WASHINGTON | Est-ce que les résultats de cet entraînement punitif seront palpables dès samedi soir à Pittsburgh? Ça dépend du degré d’encrassement dans laquelle la machine était embourbée.
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Les chances sont bonnes quand on considère que les Penguins ont un début de saison très semblable à celui du Canadien. Toutefois, il faudra que les habitudes et l’approche, ce que reproche St-Louis à ses joueurs, changent pour de bon. Il ne faut pas que ce soit un simple soubresaut d’une rencontre.
Au moins, le message semble avoir passé auprès des vétérans de l’équipe.
«De la façon dont on joue, on le méritait. Et si on continue de jouer de cette façon, c’est le genre d’entraînement qu’on va avoir. Et ce n’est pas amusant», a indiqué Josh Anderson, suant encore à grosses gouttes à son retour dans le vestiaire.
«Il n’y a pas un gars ici qui croit qu’on ne l’a pas mérité», a soutenu Brendan Gallagher, à quelques pas de lui.
Cette façon de jouer dont parle Anderson, ce n’est pas un manque d’effort. Ce sont plutôt ces erreurs répétitives que St-Louis tente de corriger jour après jour.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.