Décès de Mike Bossy: «C’est un gros vide»
Le Journal de Montréal
En raison de son talent et de son humilité, Mike Bossy a laissé une trace indélébile dans l’histoire de la Ligue nationale de hockey (LNH). Plusieurs personnalités du monde sportif sont venues lui rendre un dernier hommage, hier, dans un salon funéraire de la Rive-Nord de Montréal.
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Bossy est décédé à l’âge de 65 ans après une bataille de quelques mois contre le cancer. Lors des témoignages récoltés dans le hall d’entrée, on s’est rapidement rendu compte que l’ancienne gloire des Islanders de New York a marqué les gens à plusieurs niveaux.
La brillante carrière de Bossy a commencé par un recruteur qui croyait en son talent: Henry Saraceno. En 1977, celui-ci avait convaincu les Islanders de New York de sélectionner le Québécois au premier tour, le 15e au total.
Toutefois, M. Saraceno n’a jamais eu la chance de voir l’éclosion de Bossy dans la LNH. Il est décédé d’une crise cardiaque en 1979. Son fils Mario, qui est dépisteur des Islanders au Québec depuis 43 ans, est touché par le décès de Bossy.
«C’est un gros vide pour la famille au complet, a mentionné Mario Saraceno à sa sortie du salon funéraire. Mike était le lien qui nous rattachait à notre père. C’est le lien très fort des Islanders.
«C’est une énorme perte pour le hockey, pour Lucie, Tanya, Josianne, pour les Islanders et le Québec.
«Quel grand joueur! Je ne crois pas qu’il recevait toute la reconnaissance qui lui revenait.»
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.