Cinq joueurs autonomes sans compensation: un seul devrait rester à Montréal. Voici lequel.
Le Journal de Montréal
Faire le plein d’actifs, développer les jeunes, sortir le bois mort: trois étapes primordiales pour maximiser les chances de réussir sa reconstruction.
Haut la main, Kent Hughes et Jeff Gorton ont réussi la première. La deuxième est bien enclenchée et suit son cours. Un cours qui, à l’image d’une rivière, ne s’en ira pas en ligne droite. La direction du Canadien peut donc commencer à se pencher sur la troisième.
À la fin de la présente campagne, Joel Armia, Christian Dvorak, Jake Evans, Michael Pezzetta et David Savard deviendront joueurs autonomes sans compensation. Qu’adviendra-t-il d’eux? Le 1er juillet 2025, il risque de n’en rester qu’un seul.
Avec les services qu’il rend au Tricolore par sa présence dans le vestiaire et son enseignement auprès des jeunes arrières de l’équipe, Savard ne répond pas à la définition de «bois mort». Mais à 34 ans, il commence à ralentir.
Cela dit, son expérience pourrait être bénéfique pour une équipe aspirant aux grands honneurs et en quête de profondeur en prévision d’un long et éreintant parcours éliminatoire. On croyait bien le voir partir à la date limite des transactions la saison dernière, mais son salaire de 3,5 M$ en a refroidi quelques-uns.
Cette fois, il sera un candidat parfait au titre de joueur de location.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.