Caufield prêt à sacrifier des buts pour un jeu plus complet, Gallagher à la droite de du premier trio
Le Journal de Montréal
ANAHEIM | Cole Caufield avait un plan en tête à sa sortie du Honda Center, le domicile des Ducks. Il planifiait retrouver Trevor Zegras, son ami de longue date et ancien coéquipier avec l’équipe américaine des moins de 18 ans.
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Zegras, un des jeunes attaquants les plus électrisants de la LNH, n’est pas l’ombre de lui-même en ce début de saison.
Au cœur d’une dispute contractuelle qui l’a contraint à bouder la grande majorité du camp, Zegras n’a jamais retrouvé son rythme après la signature d’un pacte de trois ans et 17,25 millions (5,75 millions en moyenne). Il n’a amassé que deux points (1 but, 1 passe) en 12 matchs avant de se retrouver sur la liste des blessés en raison d’un malaise au bas du corps.
« Quand je rencontrerai Trevor, je parlerai de mon pool de la NFL, mais aussi de hockey, a dit Caufield dans le vestiaire de l’équipe adverse à Anaheim. J’ai besoin de victoires dans mon pool de football, mais je me retrouve dans une meilleure position que l’an dernier. »
Il n’y a pas juste le hockey dans la vie. Stéphane Richer l’a déjà dit.
Mais à l’image du numéro 11 des Ducks, Caufield a aussi besoin de se changer les idées.
À cinq contre cinq, Caufield n’a marqué qu’un seul but en 18 matchs cette saison. L’an dernier, il avait terminé au sommet chez le CH, même s’il n’avait participé qu’à 46 matchs, avec 17 buts à cinq contre cinq.
Quand on lui parle de cette statistique, l’Américain regarde rapidement dans une autre direction.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.