Carey Price s’ouvre sur ses deux ans de sobriété
Le Journal de Montréal
L’ancien gardien du Canadien de Montréal Carey Price a pris les dernières années pour travailler sur lui-même après avoir reconnu qu’un problème de consommation prenait trop de place dans sa vie et il est aujourd’hui dans un bien meilleur état mental.
L’homme de 36 ans a récemment souligné deux ans de sobriété. Il en a discuté au balado UnHammered Podcast de l’ex-hockeyeur Brantt Myhres, qui connait mieux que quiconque les problèmes de Price.
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Au début des années 2000, l’Albertain a été banni à vie de la Ligue nationale de hockey (LNH) après avoir échoué quatre fois à des tests de dépistage pour les drogues. Il s’est ensuite repris en main et partage maintenant son expérience et ses apprentissages.
Dans une entrevue de 45 minutes, Price s’est montré transparent quant à son combat avec l’alcool et ses premiers instants de sobriété.
«Tu passes à travers plusieurs étapes. C’est nouveau, c’est excitant. Après un certain temps, tu te dis “oh man...”. Vous savez, tout le monde autour de vous boit et passe un bon moment. Tu crées de nouvelles habitudes. Quand tu pêches, tu prends une bière. Quand tu fais du camping, tu as une glacière. Tu joues au golf, tout est dans la voiturette. Toutes ces choses, tu dois trouver de nouvelles façons de les faire», a raconté le gardien le plus victorieux de l’histoire du CH.
C’est après le stress de la finale de la Coupe Stanley de 2021 et l’accumulation en lien avec sa carrière professionnelle que les problèmes de Price ont empiré. Il a intégré le programme d’aide aux joueurs de la LNH en octobre 2021.
«Toute l’équipe a été géniale, a-t-il dit du Tricolore. “Berge” [le directeur général Marc Bergevin] aussi. Nous avons eu une longue et émotive conversation. Ce qui a été dit restera entre nous, mais tout venait du cœur.»
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.