Canadien de Montréal: l’avenir de Martin St-Louis fait jaser
Le Journal de Montréal
Un lapsus de Martin St-Louis au terme du point de presse d’après-match de lundi a fait paniquer bon nombre de partisans du Canadien. En affirmant « si je reviens l’an prochain », l’entraîneur-chef par intérim a semblé laisser entrevoir une certaine incertitude quant à son avenir.
Pourtant, Kent Hughes n’avait-il pas affirmé au moment de rencontrer les médias à la date limite des transactions que St-Louis, qu’il avait embauché un mois et demi plus tôt, n’avait pas été engagé pour simplement camper le rôle « de professeur suppléant » ?
Dans les heures précédant l’affrontement face aux Blue Jackets, le Lavallois de 46 ans a tenu à replacer quelque peu le pendule lorsqu’un collègue anglophone l’a de nouveau interpellé à propos de son avenir.
« On m’a amené ici pour terminer la saison. C’est là-dessus que je vais d’abord me concentrer », a-t-il répondu.
« Est-ce que c’est mon but de revenir l’an prochain ? Absolument. Je ne vois pas beaucoup de choses qui feraient en sorte que je ne revienne pas. Quand je me projette dans l’avenir, dans six ou sept mois, je me vois derrière le banc. Mais on ne sait jamais », a-t-il poursuivi.
Une chose à la fois
Adepte du leitmotiv « on contrôle ce que l’on peut contrôler » et du « moment présent », St-Louis ne veut peut-être rien tenir pour acquis. Le monde du hockey en étant un qui change rapidement, il ne veut possiblement pas regarder trop loin.
Peut-être également souhaite-t-il ne pas se laisser distraire par des négociations de contrat ?
« Après la saison, on va s’asseoir et on va discuter », a-t-il d’ailleurs mentionné.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.