Canadien: allergique à l’air de Boston
Le Journal de Montréal
BOSTON | Ce n’est jamais facile de disputer deux matchs en 24 heures. Surtout quand on a passé la majeure partie de la première rencontre à se défendre.
Le Canadien était donc une victime parfaite pour les Bruins qui ouvraient leur saison au TD Garden. Quatre buts sans réplique des locaux, dont deux en l’espace de 55 secondes en deuxième période ont coulé le Tricolore.
Bien que sollicité un peu moins que lui, Cayden Primeau n’a pas été en mesure de réaliser autant de miracles que Samuel Montembeault. Ce qui a mené à un revers de 6 à 4.
Le Canadien a chèrement vendu sa peau. On ne peut que lui lever notre chapeau pour la résilience affichée en troisième période. Toutefois, la difficile séquence du Tricolore sur la patinoire de son plus grand ennemi américain s’est poursuivie.
On est maintenant rendu à huit. Il y a définitivement quelque chose dans l’air. Ce revers est venu s’ajouter aux deux taloches de 5 à 2 et 9 à 4 reçues la saison dernière.
«Il y a beaucoup de joueurs qui sont meilleurs que ce qu’ils ont démontré ce soir. On n’avait pas assez de gars ce soir », a martelé Martin St-Louis, après le match.
Où est la magie?
À l’image de la veille, l’adversaire du Tricolore a pris l’enclave d’assaut. À certains moments, on a pu voir une certaine confusion au niveau des assignations et de la couverture.
Mark Kastelic, David Pastrnak et Cole Koepke ont marqué les deux pieds bien ancrés dans cette portion de la surface de jeu sans être trop ennuyés.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.