Avalanche: de Maurice Filion à Joe Sakic
Le Journal de Montréal
« Ma passion pour le hockey vient des Nordiques de Québec. Quand j’étais petit cul, j’étais Daniel Bouchard dans la rue. Mais plus tard, j’étais fasciné par Maurice Filion comme homme de hockey. »
L’homme qui parle a grandi à Lévis, au sud de Québec. Il avait le logo des Nordiques tatoué sur le cœur. Il a maintenant celui de l’Avalanche du Colorado.
À 49 ans, bientôt 50 ans, Jérôme Mésonéro a soulevé la coupe Stanley pour une première fois. Il y est parvenu dans un travail dans l’ombre, celui de recruteur amateur pour l’Avalanche.
Avec des anciens
Ancien directeur général des Tigres de Victoriaville de 2005-2006 à 2013-2014, Mésonéro a fait le saut avec Colorado en 2014-2015. Pour lui, c’était un choix logique.
« Mon attachement pour cette équipe, en plus d’être mon travail et mon gagne-pain, est immense, a-t-il rappelé moins de 48 heures après la victoire en six parties des siens contre le Lightning de Tampa en finale. Je ne pouvais pas mieux tomber pour commencer ma carrière dans la LNH en me retrouvant avec l’Avalanche, les anciens Nordiques. »
Souvenirs de Québec
« Je n’étais pas à Tampa pour le sixième match, j’étais resté à Denver après la défaite lors de la cinquième rencontre. Mais nous avons organisé une fête à Denver lundi au retour des joueurs. On a pris la coupe à tour de rôle. Avant de la soulever, j’ai revécu plusieurs souvenirs. »
« J’étais un grand partisan des Nordiques dans ma jeunesse. Il y a des anciens Nordiques qui travaillent comme recruteur avec l’Avalanche. Curtis Leschyshyn est un recruteur professionnel, Alexei Gusarov est un recruteur amateur et Joe Sakic est notre DG.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.