Éliminés dès le 1er tour l’an dernier, les Bruins espèrent veiller plus tard au printemps
Le Journal de Montréal
Passer le rouleau compresseur en saison régulière, pour ensuite se faire éliminer dès le premier tour des séries éliminatoires, ce n’est pas vraiment ce qu’une équipe recherche.
• À lire aussi: Quand le «coach» des Bruins, Jim Montgomery, et le DG du Canadien, Kent Hughes, faisaient la paire
C’est une leçon qu’ont apprise les Bruins le printemps dernier. Champion du calendrier régulier avec une récolte de 135 points, un record de la LNH, ils l’ont échappé en sept matchs face aux Panthers de la Floride.
Encore une fois, la troupe de Jim Montgomery connaît du succès. Elle participera à la valse du printemps pour la 15e fois en 17 ans. Sauf que cette fois, elle a vécu un peu d’adversité. Le genre de petits accrocs qui permettent à une formation d’affronter tous les types de situations.
«C’est une bonne chose parce que notre équipe est plus jeune. Nos deux premiers centres sont plus jeunes, nos joueurs de quatrième trio en sont à leur première année dans la LNH ou avec les Bruins, a énuméré Montgomery. L’adversité, ça nous a poussés à atteindre d’autres niveaux.»
Avec les départs de Patrice Bergeron et de David Krejci, les deux premiers trios sont maintenant pivotés par Pavel Zacha et Charlie Coyle. Morgan Geekie a hérité de la troisième unité.
«Nous sommes très heureux du jeu de Coyle et Zacha. Geekie a fait du bon travail au cours de l’année. Il s’est constamment amélioré dans les deux sens», a indiqué Montgomery.
D’ailleurs, le départ de Bergeron n’a pas affecté le rendement de David Pastrnak. Le Tchèque se dirige allègrement vers la deuxième saison de plus de 100 points de sa carrière. Récemment, il a franchi le plateau des 40 buts pour une quatrième fois.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.