«Les arbitres m’ont dit qu’il m’avait frappé dans la poitrine» – Juraj Slafkovsky
Le Journal de Montréal
SUNRISE | Juraj Slafkovsky n’a jamais douté. Même s’il semblait sonné après la mise en échec de Stefan Noesen, il avait la conviction qu’il n’avait pas subi une commotion cérébrale.
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«Les arbitres m’ont dit qu’il m’avait frappé dans la poitrine, a dit Slafkovsky sur un ton sarcastique. Alors, je présume que j’étais prêt à jouer.»
Signe d’un joueur en santé, Slafkovsky a participé à l’entraînement du Canadien au lendemain de ce revers de 5 à 3 contre les Hurricanes à Raleigh. Le premier de classe du repêchage de 2022 avait encore sur le cœur la fin de la rencontre.
«La pire portion pour moi, c’est qu’ils m’ont sorti du match pour aucune raison. J’ai manqué des minutes importantes en fin de rencontre, les cinq dernières. Je voulais jouer. Et nous n’avons pas profité d’une punition aux Hurricanes. Mais il n’y a rien que je peux faire maintenant.»
Un éclaireur (spotter) situé dans les gradins du PNC Arena a exigé que Slafkovsky passe le protocole des commotions cérébrales. Malgré l’insatisfaction du jeune ailier de 19 ans, il s’agit d’une sage décision. Mais on comprend et on salue le côté compétitif du principal intéressé.
«Nous savions depuis hier soir qu’il était pour sauter sur la patinoire ce matin, a mentionné Martin St-Louis. C’est une mise en échec qu’on cherche à éliminer, mais ça reste un jeu rapide. C’est impossible de les éliminer à 100%. Il s’agit d’une situation qui peut arriver. Je suis juste content de voir que Slaf est correct.»
Slafkovsky poursuivra donc sa longue audition à l’aile droite du premier trio avec Nick Suzuki et Cole Caufield. Pour la visite à Sunrise en Floride face aux Panthers, il en sera à un onzième match d’affilée à cette position. Il n’a pas juste gagné en confiance depuis son utilisation au sein de cette unité, il a aussi trouvé des façons de contribuer offensivement.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.